Thevenin Et Norton
I- But du TP
– Appliquer le théorème de Thévenin et de Norton dans un circuit RCR
II- Matériel Utiliser :
- GBF.
- Oscilloscope.
- 02 résistances : 47 et 1k Ohm.
- 01 condensateur de capacité 0.47 micro farad.
III- Partie Théorique :
1- Théorème de Thévenin
But :
remplacer un circuit complexe par un circuit composé d’une source de tension et une résistance
Le Théorème de Thévenin est une propriété électronique, qui établit qu’un réseau électrique linéaire vu de deux points est équivalent à un générateur parfait dont la tension est égale à la différence de potentiels à vide entre ces deux points, en série avec une résistance égale à celle que l’on mesure entre les points lorsque les générateurs indépendants sont rendus passifs.
Ce théorème a été initialement découvert par le scientifique Allemand Hermann von Helmholtz en 1853, puis en 1883 par l’ingénieur télégraphe français Léon Charles Thévenin.
Communément :
- La tension de Thévenin est la tension entre les bornes de la charge lorsque celle-ci est déconnectée (tension à vide).
- La résistance de Thévenin est celle mesurée entre les bornes de la charge lorsque celle-ci est déconnectée avec les sources de tension indépendantes remplacées par un court-circuit et les sources de courant indépendantes par un circuit ouvert.
D’un point de vue mathématique :
Rth = Rn
Avec In et Rn (source de courant et résistance équivalente pour un modèle de Norton).
Pour déterminer la tension de Thévenin, on mesure la tension à vide avec un voltmètre aux bornes de la charge.
Pour déterminer la résistance de Thévenin, nous avons 3 méthodes :
- On éteint les sources indépendantes et on calcule la résistance équivalente
- Si on connaît le courant de court-circuit on utilise la formule précédente
- On place une résistance dont on connaît la valeur sur les bornes de la charge, on prend la tension aux bornes de cette résistance et on utilise le théorème du diviseur de tension.
Équivalent Thévenin: Procédure
- Identifier les bornes du circuit et la charge externe
- Mesurer ou calculer la tension aux bornes du circuit sans charge extérieure. C’est la tension de Thévenin.
- Annuler les sources et déterminer la résistance vue des bornes du circuit. C’est la résistance de Thévenin.
Théorème de Thévenin
- Annuler une source de tension consiste à la remplacer par un court-circuit.
- Annuler une source de courant consiste à la remplacer par un circuit ouvert.
2- Théorème de Norton
Le Théorème de Norton pour les réseaux électriques établit que tout circuit résistif est équivalent à une source de courant idéale I, en parallèle avec une simple résistance R. Le théorème s’applique à toutes les impédances, pas uniquement aux résistances.
L’énoncé de ce théorème a été publié en 1926 par l’ingénieur Edward Lawry Norton (1898-1983).
Communément:
- Le courant de Norton est le courant entre les bornes de la charge lorsque celle-ci est court-circuitée, d’ou Ic = I (court-circuit)
- La résistance de Norton est celle mesurée entre les bornes de la charge lorsque celle-ci est déconnectée avec les sources de courant par un circuit ouvert et les sources de tensions par un court-circuit. On note que Rn = Rthevenin avec Rthevenin la résistance de Thévenin.
Équivalent Norton: Procédure
- Identifier les bornes du circuit et la charge externe
- Court-circuiter les bornes du circuit et déterminer théoriquement ou expérimentalement l’intensité du courant de court-circuit. C’est la source de courant de Norton.
- Annuler les sources et déterminer la résistance vue des bornes du circuit. C’est la résistance de Norton et de Thévenin.
IV – Partie Expérimentale :
1- pour cette question il suffit de visualiser notre tension d’entrée (générateur) à l’aide de l’oscilloscope et on trouve que V=6.4 v
Veff = Vmax / √2
Veff = 6.4 / 1.41
Veff = 4.5 Є [ 3 – 10 ] v.
2- calcule de V0 et de Φ :
- Calcule de V0 :
V0 = Veff pour la voie A et B
VA0 = Veff = Vmax / √2
VA0 = 6 / 1.41
VA0 = 4.24 v
VB0 = Veff = Vmax / √2
VB0 = 1.1 / 1.41
VB0 = 0.77 v
- Calcule de φ :
Pour le calcule de déphasage il existe plusieurs méthode nous nous avons utiliser une nouvelle méthode elle s’appel la méthode de Lissajous cette méthode consiste a transformer notre signal sinusoïdale a une ellipse grâce a l’oscilloscope et le calcule du déphasage se fait comme il est indiqué dans la formule suivante :
Φ = sin (AA’/BB’)
Avec AA’= 4.2
BB’= 7
Φ = sin (4.2 / 7) → φ = 0.56 °
3- Calcule théorique de V0 et de Φ :
- Calcule théorique de Φ :
Dans notre circuit on a R2 placé en parallèle avec C2 l’impédance équivalente de ces deux composants et noté Z1
Z1= (R2.1/jcw)/ (R2 +1/jcw)
Z1= (R2 / jcw) / [(R2.jcw+1) / (jcw)]
Z1= R2 / (R2 .jcw+1).
Et puis cette impédance va être branché en série avec R1
Zeq = Zth = R1 + Z1
Zeq = Zth = R1 + R2 / (R2.jcw+1)
Avec : R1=1000 Ohm, R2 = 47 Ohm
C = 0.47 .10(-6)farad, w = 2.π.f = 6280 rd/s
Zeq = Zth = 1047+ j → | Zth | = 1043.86 Ω.
Zth = R + j x → tg Φ = x / R = 11.82 / 1043.8 = 0.011
→ Φ=0.64 °
- Calcule théorique de V0 :
- V0 = Vth
On a V1= (R1+Zc) I → I = V1 / (R1+Zc)
= 6.4 / 1169.49
= 0.0054 A
On travaille avec la maille :
V0 = V1 – Zth I
V0= 6.4 – 1043.86*0.0054
V0 = VB0 = 0.76 v
4- comparaison de nos résultas :
* si on compare le déphasage on a : Φ théorique est égale a 0.64 et on trouvé Φ expérimentale est égale a 0.56 donc les résultas ne sont pas loin et on peut expliquer ces erreurs a la fiabilité de os appareilles utiliser comme le GBF par exp et a l’erreur humaine lors de la lecture des donnée sur l’oscilloscope.
* si on compare le V0 entre la valeur théorique et expérimentale on trouve qu’il sont presque égaux = 0.77v donc on a trouvé des bon résultas dans cette partie
5-calcule de Iz et de le déphasage :
On a Uz = Rz.Iz → Iz = Uz / Rz f=1 K.h
Et Φ = (2. π.∆T) / T avec T = 1 / f =0.001
Les résultas sont présentés dans le tableau suivant :
R(Ohm) | 0 | 20 | 40 | 60 | 80 | 100 |
Vz (v) | 0 | 0.84 | 0.84 | 0.84 | 0.84 | 0.84 |
∆T (ms) | 0 | 0.16 | 0.16 | 0.16 | 0.16 | 0.16 |
I (A) | 0 | 0.042 | 0.021 | 0.014 | 0.011 | 0.0084 |
∆Φ | 0 | 57.6 | 57.6 | 57.6 | 57.6 | 57.6 |
6- mesure d’impédance :
Pour cette question on va changer notre circuit
Dans notre circuit on a R1 placé en parallèle avec C2 l’impédance équivalente de ces deux composants et noté Z1
Z1= (R1.1/jcw)/ (R2 +1/jcw)
Z1= (R1/ jcw) / [(R1.jcw+1) / (jcw)]
Z1= R1 / (R1 .jcw+1).
Et puis cette impédance va être branché en série avec R1
Zeq = Z0= R2+ Z1
Zeq = Z0= R2 + R1 / (R1.jcw+1)
7- pour ce nouveau circuit on a VR2 = 3.8 v
8- calcule du courant :
On a VR2 = R.I R2→ I = VR2/ R = 3.8 / 47
I=0.08 A
9- conclusion :
Dans ce TP on a appliqué le théorème de Thévenin dans n’importe qu’elle circuit
En calculant d’abord R th = R eq dans un circuit ouvert sans charge puis on calcule E th = V0
En court-circuitant toujours notre charge mais avant il faut chercher le courant, comme ça on peut appliquer plusieurs méthodes, à la fin on remet notre charge et on remplace le premier circuit avec les résultats trouvés (R th , E th et un nouveau courant).